Le défibrillateur permet aux témoins d’un incident cardiaque d’intervenir dans les plus brefs délais et d’augmenter ainsi considérablement les chances de survie de la victime.
Appeler, masser, défibriller
Chez soi, au travail, dans la rue, quelqu’un a un malaise ou s’effondre brutalement : c’est peut-être un arrêt cardiaque.
Le premier réflexe est d’appeler le Samu (15) ou les pompiers (18 ou 112). Ensuite il faut commencer le massage cardiaque. C’est seulement après ces 2 étapes (appeler et masser) que l’on peut utiliser un défibrillateur.
Crozon dispose un peu partout de défibrillateurs « semi-automatiques » : le choc n’est administré que sur ordre de l’appareil. Les informations vocales et visuelles sont simples et il suffit d’appuyer sur un unique bouton. La puissance du choc s’adapte automatiquement aux caractéristiques physiques de la victime. La défibrillation permet de rétablir l’activité du cœur.
Formation aux premiers secours : essentielle !
« Oser » intervenir avec sang-froid et efficacité lorsqu’on est témoin d’un arrêt cardiaque ne se fait bien souvent qu’avec une formation aux premiers secours. Connaître les gestes qui sauvent et savoir utiliser un défibrillateur grâce au PSC 1 (Prévention et secours civiques, niveau 1) constituent un acte citoyen. Une formation essentielle surtout quand on vit sur un territoire géographiquement enclavé comme une presqu’île